Nous savons faire de multiples choses. Par exemple, nous savons marcher, nous savons lire : nous avons confiance dans notre capacité à marcher, à lire. Nous avons confiance en nous et nous pouvons nous dire : « j’ai confiance en moi pour marcher, pour lire ».
Et puis il y a des domaines où nous ne savons pas faire. Notre confiance en nous est faible, plus ou moins.
La confiance en soi
La confiance en soi est une agrégation de multiples confiance en soi dans autant de domaines où elle peut s’appliquer. La confiance en soi étant « se savoir être capable (de faire, d’agir) », la mise en action est un moteur d’amélioration de la confiance en soi.
La première étape de cette amélioration est la prise de conscience de notre savoir-faire et de notre non-savoir-faire. Notre expérience en confiance sur nos savoir-faire peut nous être utile pour améliorer notre confiance dans nos non-savoir-faire. De plus, mettre sur une même feuille ces deux éléments permet de rééquilibrer dans notre esprit les facilités et les difficultés.
La carte
C’est dans cet esprit-là que la carte suivante, intitulée « Ce que je sais faire » a été créée, et vous est proposée aujourd’hui. L’objectif de cette carte est de faire un tour de ce que vous êtes capable de faire, et de ce que vous n’êtes pas encore capable de faire. Nous avons confiance en nous dans certains domaines et pas dans d’autres. Écrivez sans jugement, juste des faits.
Il s’agit d’écrire ce que nous pouvons faire en action, pas en pensée : faire ses courses, sortir le soir, aller au restaurant, faire une activité, discuter avec les autres, donner son avis, répondre au téléphone, parler en public, déclarer sa flamme, dire je t’aime à sa compagne/son compagnon, conduire, demander un renseignement, faire confiance, … . Ne mettez que des actions qui vous concernent vraiment.
Et après ?
C’est une carte initiale dans le cheminement de la confiance en soi. La répartition est progressive, du facile vers l’impossible. Ce sera une carte qui vous ressemblera, unique pour vous. Il est vraiment important de bien remplir ce que vous savez faire facilement – voire en vous forçant –, pour amener un équilibre avec les actions difficiles voire impossible. De cette équilibre va naître un premier apaisement : tout compte fait, nous savons plus que nous pensions savoir. Ensuite, certains des éléments des savoir-faire vont pouvoir être utilisés dans les –pour l’instant – non savoir-faire.
Pour cela, il faudra aller plus loin. La première étape est de mieux nous connaître dans nos savoir-faire, en étudiant un élément facile ou en se forçant de cette carte pour en retirer les compétences déjà acquises. Dans une seconde étape, nous pouvons alléger la difficulté ou l’impossibilité des autres actions à l’aide de ces compétences. Enfin, dans une troisième étape, mieux comprendre les actions difficiles – voire impossible – pour savoir précisément quelles compétences sont à acquérir. En découpant la difficulté ou l’impossibilité de ces actions, nous pouvons nous poser la question de la mise en place d’apprentissages plus simples, ceux-ci pouvant alors progressivement trouver leur place dans des actions faciles – ou en se forçant.
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